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Des différences positives |

Afrilove: la drague dans le quotidien

Disclaimer: Dans cet article, je ne fais pas de généralités au sujet de la drague ou du processus de dating en Afrique. Les expériences sont différentes en fonction de la personne et de la culture. Puisque la St Valentin était récente, ça m’a donné envie de donner une idée sur comment ça se passe chez nous. Mais aussi à quel point les choses peuvent être différentes de la réalité en occident par exemple.

La rencontre
Qu'en est-il des rencontres amoureuses arrangées ...
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1) Dans le quartier

Il faut d’abord savoir que la vie en Afrique est surtout à l’extérieur. Il y a toujours quelque chose à faire au dehors. Si ce n’est pas pour aller au marché, jouer au foot avec les jeunes du quartier, observer le va-et-vient des passants, sortir ou autres. Dans ce train-train, c’est donc facile de connaitre presque tous les habitants de sa rue par exemple si ce n’est de nom mais au moins de vue. Et des histoires d’amour peuvent donc facilement naître dans ce contexte.

En général, les garçons n’hésitent pas quand ils ont un crush sur une fille. Le premier pas vient donc très souvent d’eux pour demander le numéro de la fille ou alors préparer le terrain ;). Dans d’autres cas, les filles se rapprochent aussi des garçons (mais personnellement je n’en connais pas des masses ^^’).

L’approche peut être directe ou subtile ça dépend vraiment de la personne. Certains préfèrent approfondir la connaissance en discutant sur WhatsApp par exemple. Pour d’autres, c’est peut être des rencontres de temps à autres dans les endroits sympas du quartier ou ailleurs.

2) Au collège, lycée ou à l’université

La vie à l’école est tout un concept tellement c’est vivant. Dans une même classe / promotion (pour les plus populaires ;)), presque tout le monde se connait. C’est donc naturellement que des histoires d’amour y naissent aussi. C’est possible que ça prenne place pendant ou à la fin de l’année scolaire/académique.

Le premier pas peut venir du garçon comme précédemment en approche directe. Dans beaucoup d’autres cas, ils passent par des amis communs pour arranger et faciliter le contact. Quand ça se solde par un succès, le processus peut continuer par WhatsApp, à l’école ou même en dehors. Il y en a donc beaucoup qui rentrent ensemble après les cours, déjeunent ensemble en dehors des cours, ça dépend de chacun.

3) Le lieu de culte religieux: l’église / la mosquée ou autres

L’athéisme est une philosophie vraiment très rare en Afrique. Je n’y ai jamais rencontré de personne ne croyant en aucune autorité suprême. Pour les croyants pratiquants, beaucoup font donc des rencontres dans leurs lieux de cultes. Le reste du processus reste un peu pareil que les cas précédents. La suite peut donc se discuter via WhatsApp, des rendez-vous etc.

4) Dans la rue ou bien d’autres occasions (fêtes et autres)

Comme je l’ai dis plus tôt, beaucoup de garçons n’hésitent pas en général donc se faire aborder dans la rue est chose très courante pour une fille. C’est tellement courant que ça peut être très lourd des fois quand le « non merci » ne passe pas.

Les mariages, anniversaires et bien d’autres fêtes constituent aussi des occasions pour faire des rencontres. Autant vous dire qu’avec la liste importante d’invités c’est chose vraiment facile.

Dans certains cas, d’autres passent aussi par la liste d’amis Facebook. Après maintes discussions sur Messenger, c’est possible que les amis Facebook deviennent des rencontres intéressantes ;).

L’après rencontre

C’est une étape qui dépend des gens et du feeling qui est passé. Il n’y a pas de durée fixe au niveau du temps que ça prends aux garçons pour courtiser une femme. Mais des fois les filles aiment faire trainer les choses ;). Dans certains cas, la fin se solde par un couple dans d’autres non. C’est vraiment au cas par cas.

Take home message

Dans le fond, peut-être que les occasions de rencontres ne sont pas si exclusives vis-à-vis de l’occident. Mais dans la forme, la différence est que ces dernières sont beaucoup plus favorisées que les applications de rencontre. Autant vous dire que Tinder et autres n’ont pas autant d’impact sur le quotidien drague au Bénin qu’en France par exemple. Je n’en avais jamais entendu parler avant d’arriver en France et je ne connais pas non plus des personnes de chez moi qui en utilisent.

Une autre différence assez conséquente reste le processus du dating en lui même. Entre jeunes de Cotonou par exemple, les garçons font la cour aux filles. Le jeu de drague est beaucoup plus subtil (même si ça dépend des gens évidemment). Et ce n’est pas quelque chose que j’ai remarqué en France. C’est plus direct, pécho etc. Pas pour autant que c’est mal ! C’est juste différent.

N’hésitez pas à me dire en commentaires, ce que vous pensez de cet article et aussi vos anecdotes dating les plus loufoques. Et surtout partagez le autour de vous.

En attendant, je vous dis à très bientôt pour un pas de plus vers une meilleure image de l’Afrique.

Mira_Africa

L’Afrique: un nid d’alternatives à la fast fashion

Aujourd’hui, je tiens mon sujet de la vidéo YouTube de Tarmac/IZI NEWS : « Fast Fashion, à quel prix ?« . Dans cette vidéo, on se rends compte justement d’à quel point ce phénomène pose de plus en plus problème. Pendant que je regardais Coralie la présentatrice exposer plusieurs alternatives pour le contrer, je me suis rendue compte que l’Afrique est un nid de solutions. Le processus pour s’habiller en Afrique résout aussi une partie de ce problème. Voyons donc ensemble comment.

La Fast Fashion:
Définition issue du dictionnaire Marriam-Webster

En clair, c’est une vision de la mode qui consiste à la rendre rapidement accessible et à un prix très bas. Plusieurs marques s’y adonnent et avec la facilité que l’on a aujourd’hui pour faire du shopping en ligne, c’est presque le quotidien. Dans notre garde robe, on a tous.es cette tenue/chaussure que nous avons acheté mais qui n’a jamais été portée. Et en tout bon cercle vicieux, nous achetons donc plus, jetons les moins appréciés et c’est donc sans fin.

Le problème avec la Fast Fashion est de plusieurs niveaux. Mais les plus criards sont l’impact environnemental et surtout les conditions des travailleurs qui produisent ces vêtements. Ils sont en général mal payés et travaillent dans des conditions très difficiles.

En somme, nous consommateurs sommes les premières sources d’encouragement de cette chaine.

La mode en Afrique:

Il est difficile de faire une généralité pour tous les pays d’Afrique puisque je ne les ai pas encore tous visités. Mais dans certains pays d’Afrique de l’Ouest tels que le Bénin ou le Togo, une des façons les plus connues de s’habiller est le wax ou les tissus traditionnels « made in Africa ». Leur usage est de tout type et selon les occasions: voile/turban, tenue stylée, etc.

  • Le wax:
Définition issue du Larousse en ligne

L’ayant porté un nombre incalculable de fois, je peux vous assurer que ce tissu est le quotidien des béninois surtout. Il est un matériel très répandu en Afrique mais qui n’y est malheureusement pas produit. La particularité avec le wax et l’Afrique c’est la customisation du tissu par les couturiers/couturières ou encore tailleurs. Ce sont des artisans que vous trouverez dans tous les quartiers au Bénin par exemple et qui nous habillent à des coûts très bas. Tout le monde au Bénin en a un/plusieurs pour le soin de se vêtir. Le choix est vraiment large.

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Tout ceci est bien beau mais le problème avec le wax est qu’il n’est pas « Made in Africa ». Donc les bénéfices de la production reviennent aux producteurs tels que les Pays bas. Alors que dans le classement d’Actualitix des 6 premiers pays africains exportateurs de coton, 5 sont ouest-africains. Le comble n’est ce pas ? Sachant que nous sommes de gros consommateurs de wax.

  • Les tissus « made in Africa »:

Plus chers et moins présents que le wax, ce sont des tissus fait par des artisans locaux tels que les tisserands par exemple. Vous pouvez le retrouver au Bénin, Sénégal, Togo, Nigéria et je vous passe la liste. Ils sont portés à des occasions très spéciales telles que le couronnement d’un roi, un mariage etc. Mais ils se font de plus en plus rares car le wax est très répandu sur le marché avec des prix très bas. Dans les deux cas, la customisation nécessite le soin des couturiers/couturières ou encore tailleurs.

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  • Les friperies:

En Afrique, la mode n’est pas que traditionnelle même si ce serait l’idéal. Il existe plusieurs marchés où il est donc possible de se procurer des friperies ou des vêtements neufs.

Take home message:

Les différences entre la Fast Fashion et ce que je viens de vous montrer sont de plusieurs niveaux. D’abord avec les tissus, la demande est précise et réfléchie. Ce qui n’est pas toujours le cas avec la fast fashion étant donnée que des fois on achète juste comme ça. Avec la fast fashion l’offre est générée des fois dans le but de créer la demande. Alors que quand vous achetez votre tissu, l’offre est adaptée à la demande du consommateur. Le tailleur ne force pas à concevoir des vêtements puisque c’est de votre plein gré que vous allez le voir.

En procédant ainsi, le deal est donc gagnant pour les deux partis. Le prix de la tenue est fixé avec un commun accord entre le tailleur et le client. Il n’y a pas d’exploitation à tord ou encore un parti mis à mal. De même, les tenues usagées se recyclent tout le temps en Afrique. Personnellement je possède dans ma garde robe des tenues traditionnelles de ma grand mère et de ma mère. Il suffit d’aller rendre visite à votre tailleur et il redonne vie à tout vos anciens vêtements.

Nombreuses sont ces habitudes du quotidien auxquelles nous ne taillons pas d’importance mais qui font une singularité africaine. Et mon but à moi justement est de vous les faire découvrir.

N’hésitez pas à me dire en commentaires ce que vous pensez, donnez moi les astuces de chez vous qui sont des alternatives à la fast fashion. Et surtout partagez cet article autour de vous.

En attendant, je vous dis à très bientôt pour un pas de plus vers une meilleure image de l’Afrique.

Mira_Africa